Cet article est parti de l’interview de la journaliste Salomé Saqué dans l’épisode n°136 de La poudre que je vous invite à écouter.
Lauren Bastide l’interroge sur la carapace médiatique que la journaliste s’est créée afin de se protéger des critiques et commentaires liés à sa forte visibilité. Elle reconnaît effectivement avoir modifié son comportement c’est-à-dire, sa façon de s’habiller et de se maquiller pour deux choses. Eviter de recevoir des commentaires sur son physique sans lien avec le contenu de ses interventions économiques et environnementales par exemple. Et prévenir tout ce qui pourrait provoquer et détourner l’attention du sujet qu’elle aborde. Je pourrai faire un article sur tout ce que m’inspire ce témoignage en termes de représentation de la femme dans l’espace public, de liberté d’être soi, d a priori toujours non éculé entre une féminité assumée et manque de crédibilité, etc. Si vous avez envie d’en discuter j’en serais ravie. Mais ici, j’ai plutôt envie de vous interroger sur vos propres habitudes.
Est-ce que vous vous sentez libre ou freinée dans vos choix vestimentaires ? Je vous invite cette semaine à faire un arrêt sur image.
Choix de vêtements et contraintes professionnelles.
Certaines professions sont contraintes par des règles d’hygiène, de sécurité, pratique ou encore de codes vestimentaires. Si vous êtes enseignante en primaire, des talons ne sont pas forcément pratiques pour surveiller la récréation et être pliée en 8 pour vous accroupir aux tables de votre classe de grande section. Idem si vous êtes dans l’alimentaire ou la santé, bijoux et vernis à ongle sont réservés à vos temps libres.
Autre possibilité, de manière non dite, vous savez qu’à votre poste on attend de vous une présentation soignée. Que ce soit face à votre équipe, lors de séminaires, face à des élus ou à des financeurs par exemple. Mais aussi parce que vous êtes en permanence face à un public (clients, patients, élèves …).
Prenez le temps de réfléchir :
- De votre côté, y a-t-il des contraintes professionnelles qui vous imposent ou vous interdisent des choix de vêtements, de couleurs, de style ?
- Avez-vous l’impression d’enfiler un costume pour aller travailler ?
- Réservez-vous le week-end à toutes vos envies mode ?
- Est-ce que vous évitez de sexualiser vos tenues ?
Par exemple, vous réservez les tenues moulantes, les décolletés, le maquillage à vos jours de repos.
C’est un des exemples cités par Salomé Saqué dans son interview. - Aimez-vous des vêtements sans oser les porter ?
- Avez-vous la sensation de vous habiller comme vous aimez ou comme vous pensez qu’il le faut ?
- D’où le titre : pour qui vous habillez vous ?
Retour à soi et style vestimentaire.
Je testais une séance de Yin yoga l’autre jour et l’animatrice nous invitait à profiter de ce moment comme un retour à soi. C’est à dire ressentir comme chaque partie de son corps pouvait être différente à ce stade de la pratique. Certaines zones sont parfaitement détendues et indolores et d’autres : une cuisse, le grand fessier, la nuque se manifestent par une légère douleur.
Et là, vous tout de suite, si vous faisiez le même exercice, comment vous sentez-vous dans votre tenue du jour ?
- Y a-t-il un élastique qui vous serre, est ce que vous sentez une matière douce sur vos bras ou au contraire qui vous gratte l’épaule, des chaussettes qui vous tiennent trop chaud ?
- Question style, est ce que vous avez l’impression d’être vous-même ?
- De porter une blouse que vous adorez ?
- De cacher au contraire vos goûts par peur d’oser ?
- Est-ce que vous avez hâte le soir d’enlever vos vêtements ?
- Portez vous des vêtements dans lesquels vous êtes bien et sans vous cacher ?
Vous pouvez faire l’exercice cette semaine plusieurs fois.
Si vous comptez plus de voyants négatifs, c’est qu’il est temps de faire comme en yin yoga, un retour sur vous. De comprendre ce qui vous empêche aujourd’hui de faire coïncider vos goûts, vos envies, votre style avec vous-même. Est-ce que les blocages viennent de l’extérieur, pour quelles raisons, ou vous auto-bloquez vous ?
Le changement progressif.
Lors des accompagnements de femmes que je réalise, nos discussions vous permettent de prendre conscience de certains modes de penser. Mais aussi du regard que vous portez sur vous et d’idées fausses qui vous limitent dans vos choix. Je vous apporte alors un regard éclairé qui vous permet d’enclencher des changements. En pensée dans un premier temps, puis en action.
Alors si vous souhaitez passez à l’action, contactez moi pour en discuter. Le premier rendez-vous nous permet de faire un bilan et de vous proposer le cheminement qui sera le plus adapté.
A bientôt !
Anne, Conseillère en image.
Votre style, vos essentiels.
