La variété des boucles est immense. Si vous n’avez aucune allergie, vous avez un choix de boucles d’oreilles infini. Reste tout de même à trouver celles qui iront à la forme de votre visage et les couleurs adéquates. Les boucles d’oreilles apportent de la couleur, de la lumière, des formes, du style et des matières.
Aujourd’hui, je vous propose un petit temps d’arrêt sur ces noms étranges qui ont fleuri depuis quelques années.
Le jour où je me suis fait percer. Puis, une seconde fois…
Pour la petite histoire, petite, lorsque je me suis fait percer les oreilles, je voulais mettre des boucles d’oreilles qui bougent. Ce devait être à peu près mes mots. Les clous de cicatrisation, je n’en voulais. Je voulais qu’elles bougent. J’ai eu des petits anneaux que je porte encore. Je me rappelle très précisément de l’arrière boutique de la bijouterie et du moment.
Il y a trois ans, car cela me manquait depuis longtemps de ne plus en porter, je suis allée un samedi après-midi me faire à nouveau percer les oreilles. J’avais regardé les avis en ligne et ceux pour L’aiguille percée à Strasbourg m’avaient convaincue. En attendant mon tour, j’ai entendu toutes les demandes des nombreux clients ce jour là venir se faire percer d’autres parties du corps. Je faisais office de petite joueuse !
« Impossible de repercer au même endroit », « le trou va être plus grand si c’est fait juste à côté »…j’avais lu et entendu ce genre de propos et cela m’inquiétait un peu.
J’ai donc eu les oreilles percées tôt et il y a une dizaine d’années, je les ai enlevées. Un problème de cicatrisation peut-être après une nouvelle tentative avec des boucles fantaisie car je réagissais à certaines matières apparemment. Et puis, à force de ne plus en porter, les trous se sont refermés.
Le perceur qui s’est occupé de moi, a eu le geste très précis. Il a pu percer à nouveau au même endroit d’un lobe. Pour l’autre oreille, il avait tout de suite remarqué que le trou n’était pas au bon endroit et qu’il y avait une asymétrie. Je m’en rendais compte car certaine boucle venait se coller à ma joue de ce côté-ci ! Le trou était mal centré. Il a donc percé de manière équilibrée et l’autre cicatrice reste légèrement visible mais cela ne me pose pas de problème.
Enfant, j’avais été percée chez un bijoutier. Deux personnes s’étaient chargées de l’intervention au pistolet dont la deuxième m’avait fait assez mal et saigner. Les normes d’hygiènes ont changé et des mains plus expertes peuvent heureusement maintenant se charger de nos lobes !
D’ailleurs, j’ai appris que l’acuponctrice chez qui j’allais à Strasbourg, pouvait indiquer les zones à percer si l’on souhaitaient prendre toutes les précautions préalables.
Nouvelles boucles d’oreilles, nouveaux noms : ear cuff, climber, ear-jacket.
Comme annoncé, arrêtons-nous sur ces trois modèles qui se sont développés ces dernières années et qui réinventent les boucles d’oreilles. Si vous avez des idées pour des noms en français, n’hésitez pas à les partager.
Ear cuff, littéralement la manchette d’oreille.
On peut l’assimiler à un faux piercing.
Gros avantage, inutile d’avoir les oreilles percées. Il se glisse autour de l’oreille, plutôt en haut mais aussi vers le milieu de l’oreille, là où il peut s’agripper et rester en place.
Si vous êtes amenées à enlever et mettre un masque fréquemment, covid oblige, faites très attention à ces modèles qui peuvent se prendre dans les élastiques du masque et sauter. Vous pourriez les perdre.
Ce genre de modèle apporte une petite touche rock pour son aspect faux piercing mais sans repasser chez le perceur. Ce bijou se vend à l’unité et se porte généralement sur une seule oreille.
Climber, la boucle qui grimpe.
C’est effectivement un bijou qui grimpe car il se déploie le long de l’oreille. Vous trouvez des systèmes d’accroches différents.
Avec un papillon comme celles-ci de chez La2l.
Ou comme celui de YAY qui s’enfile. Ce genre de modèle peut glisser mais vous ne les perdrez pas. Si elle glisse du lobe, il suffit de travailler la tige pour la mettre en forme. Ce modèle ci-dessus par exemple habille l’oreille discrètement et avec élégance. Ici ce sont des perles dorées à l’or et des perles de culture mais vous pouvez trouver des versions avec des pierres, des strass et même des diamants selon les marques.
Les ear-cuff ou climbers peuvent se porter avec une coupe courte ou les cheveux dégagés si vous souhaitez les mettre particulièrement en avant. Le deuxième modèle est tout à fait adapté à une cérémonie par exemple, dans un esprit raffiné et élégant. Ces boucles peuvent se porter à l’unité ou par paire. Certaines marquent inventent également des paires asymétriques avec une boucle plus fantaisie et une autre plus sobre, tel un diptyque.
La ear-jacket.
Ce modèle-ci est composé de deux éléments. Comment cela marche ? Une partie se pose à l’avant du lobe et l’autre partie vient par l’arrière. Cela crée une boucle en relief qui habille votre lobe des 2 côtés. Elle peut se porter seule ou par paire.
Le modèle Dior Tribales, apparu il y a bien 10 ans, comporte une petite perle à l’avant et une large perle à l’arrière du lobe. Il était de tous les magazines, sites, et oreilles en vue. Il a été également largement copié mais a permis de démocratiser ce type de bijoux via d’autres marques, avec de nombreuses interprétations dans tous les styles.
Certains modèles permettent même de porter une seule partie de la boucle en fonction de son envie du jour.
La marque Sansoeurs joue avec l’illusion de porter deux boucles différentes, dans un dessin très graphique et minimaliste.
Voilà pour ce tour de lexique de ces 3 formes de boucles d’oreilles. Avez-vous une préférence pour l’un de ces modèles ?
Cet hiver, une chose est sûre, les boucles d’oreilles ne resteront pas de côté car la mode continue à habiller nos oreilles en mode XS ou XXL. Comme le prouve ci-dessous ce modèle extra-large Isabel Marant lors du défilé Automne Hiver 21-22.
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